Le frère de l'assaillant de Marseille, arrêté en Italie
La Police italienne a confirmé l’arrestation en Italie du frère d'Ahmed Hanachi, le ressortissant tunisien ayant tué deux jeunes cousines à Marseille. Il a été interpellé à Ferrare dans le Nord de l'Italie. Anis Hanachi est accusé de "complicité et de participation à une association terroriste".
Rappelons que le frère cadet de Ahmed Hanachi ainsi que sa soeur Emna ont été arrêtés à zarzouna le 5 et 6 octobre pour avoir échangé avec ses deux frères Ahmed et Anouar sur des sujets liés au terrorisme.
Deux personnes avaient trouvé la mort lors d’une attaque au couteau perpétrée par un inconnu à la gare de Saint-Charles à Marseille ce dimanche 1er octobre 2017 à 13h45 heure locale.
L’assaillant a été ensuite abattu par des militaires de l’opération "Sentinelle". La police de la ville a ensuite demandé aux habitants de la ville à éviter le secteur de la gare pour des raisons de sécurité.
L’assaillant de Marseille serait un SDF Tunisien
L'homme qui a poignardé mortellement deux jeunes femmes dimanche à Marseille avait été placé en garde à vue la semaine dernière pour vol à l'étalage à Lyon.
L’homme a été identifié grâce à ses empreintes génétiques. La difficulté est de déterminer quel est son vrai nom. Il a en effet été interpellé à sept reprises depuis 2005 sous sept identités différentes.
Lors de la dernière en date, le 27 septembre à Lyon pour vol à l'étalage, il avait présenté un passeport tunisien au nom d'Ahmed H., né le 9 novembre 1987 à Bizerte. Il avait été relâché le 30 septembre en milieu d'après-midi, soit moins de 24 heures avant d'assassiner Laura et Mauranne, deux jeunes cousines âgées de 20 ans.
Couteau d'une lame de 20 centimètres
Aux policiers lyonnais, le suspect avait déclaré vivre à Lyon, être sans domicile fixe et sans emploi, a détaillé François Molins. L'homme avait également affirmé être divorcé et consommateur de drogues dures. L'assaillant était par ailleurs inconnu des services spécialisés de l'antiterrorisme et n'avait jamais été condamné.
Les images de vidéosurveillance ont permis d'établir que l'agresseur était arrivé à 13h32 en gare Saint-Charles. Six minutes plus tard, l'individu se rend sur le parvis et s'assoit sur un banc. A 13h45, il se "lève soudainement et se dirige vers une victime". Il lui assène plusieurs coups de couteau avant d'entamer un demi-tour en courant et d'agresser la deuxième victime. Une passante a tenté d'intervenir à l'aide d'un porte-drapeau. Quand il se relève, l'homme fonce alors sur des militaires de l'opération Sentinelle qui font feu à deux reprises.
L'organisation Etat islamique a revendiqué l'attaque. Pour autant, "aucun élément" ne permet à ce stade de relier l'assaillant à Daech, a indiqué lundi une source proche de l'enquête à l'AFP.